Les prix sont globalement en hausse, même si les taxes régionales restent stables et sont même parfois revues à la baisse.
Vous venez d’acheter une voiture, neuve ou d’occasion et vous comptez bien la faire circuler ? Alors vous le savez déjà, il faudra passer par un certificat d’immatriculation, aussi connu sous le nom de carte grise. Or, on connaît désormais les différents prix, par région, souligne l’Argus qui en donne le détail. Mauvaise nouvelle, les frais de gestion et les malus écologiques continuent de grimper. En revanche, les taxes régionales sur les chevaux fiscaux ne devraient pas trop empiéter sur vos finances.
Le premier point noir de cette nouvelle carte grise, c’est la taxe fixe (Y.4) qui correspond aux frais de gestion. Si depuis 2009, le montant à régler était de quatre euros, au 1er janvier, il a connu une hausse majeure. En effet, vous devrez désormais régler la somme de 11 euros. L’envoi de votre carte grise à domicile coûte toujours la somme de 2,76 euros. Si ces sommes sont uniformes sur l’ensemble du territoire, le prix du cheval fiscal connaît lui de sensibles variations d’une région à l’autre.
Une taxe régionale stable
Cette taxe, qui dépend de la puissance fiscale de votre véhicule est fixée par les Conseils Régionaux. Or, la retenue semble être globalement la norme. Mieux encore, en Corse, elle baisse de 41 à 27 euros par cheval fiscal. Dans les Hauts-de-France, un tarif uniformisé de 33 euros a été mis en place. En revanche, la Nouvelle-Aquitaine est la seule Région à augmenter le montant de cette taxe, qui passe de 40 à 41 euros. Un total qui reste tout de même inférieur à la moyenne nationale. Celle-ci s’établit à 43,24 euros, contre 43,92 euros l’année dernière. A noter que si vous achetez un modèle électrique, à pile à combustible, hybride, ou utilisant des carburants verts alors vous serez aussi exemptés de taxe dans la majorité des régions.
Comme le rapporte BFMTV, le marché de l’occasion a battu des records en France en 2020. Une situation qui pourrait se poursuivre alors que le malus pour les véhicules d’occasion déjà immatriculés en France va disparaître. A contrario, le malus écologique pour les véhicules neufs est renforcé et s’applique dès 133g/km, pour un montant maximal de 30.000 euros.